L’UNAM propose des alternatives pour le financement des collectivités et alerte sur les conséquences : un logement au coût inaccessible et une contraction de l’activité économique

Communiqué de presse – Paris, le 16 novembre 2024

 

Les aménageurs sont les partenaires des élus locaux pour le développement des territoires et sont soucieux de renforcer les sources de financement des collectivités locales. Toutefois l’augmentation des DMTO aurait un effet contre-productif au regard des objectifs affichés par le gouvernement.

L’UNAM rappelle que l’effondrement des DMTO ces dernières années est d’abord dû à l’effondrement de l’activité du secteur immobilier qui, non seulement limite l’accès au logement pour les habitants et aux locaux économiques pour les entreprises, mais prive de surcroit les collectivités des recettes dynamiques qui y sont liées. C’est une double peine et un cercle vicieux qu’il faut désormais briser.

Un nouveau renchérissement du coût d’accès à l’immobilier, et notamment au logement pour les primo-accédants, risque de briser la très timide reprise du secteur qui aurait pu s’amplifier début 2025.
« C’est en donnant toutes ces chances à la relance de l’activité, et particulièrement pour les projets d’aménagement concertés avec les élus locaux, que nous relanceront le financement des collectivités locales, déclare Nicolas Gravit, Président de l’UNAM. »

Engagé pour diversifier et renforcer les ressources des collectivités locales, l’UNAM plaide pour une plus forte corrélation entre l’activité et le financement des territoires qui l’accueille.

Le Président de l’UNAM avance 2 propositions concrètes dans le cadre du PLF 2025 : la mise en place d’une TVA Maire aménageur d’une part, et la création d’une taxe pour lutter contre la rétention et la spéculation foncière dont les territoires seraient bénéficiaires. (en PJ de ce communiqué)

 

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