Les villes moyennes ont le vent en poupe !

 

Quel regard porte les Français sur leur lieu de vie et sur leur logement ? Dans quelle mesure envisagent-ils d’en changer à l’avenir ? Quels sont les leviers et les freins dans cette perceptive ? Quels sont les impacts de la crise sanitaire sur leurs aspirations et leurs comportements ? Pour y répondre, Provicis vient d’interroger Harris Interactive.

Cette étude a fait apparaitre une série de « paradoxes » ou de résultats étonnants :

  •  Dans une France où une partie toujours plus considérable de la population vit dans des métropoles, plus de la moitié des Français préfèreraient vivre à la campagne ou dans une petite ville.
  • Dans une société qui valorise la mobilité géographique, 56% des Français habitent dans la même commune depuis plus de 10 ans. Les trois quarts résident aujourd’hui dans un environnement comparable à celui de leur enfance. Il existe donc une inertie notable en la matière.
  • Dans une république qui promeut la mobilité sociale et résidentielle, avec notamment comme outil le logement social, 40% des Français qui ont passé leur enfance en HLM y vivent encore.
  • Dans une France où l’aspiration à la propriété reste une valeur largement répandue qui traverse toutes les catégories de population (63% des non-propriétaires voudraient le devenir), seuls 56% des Français le sont effectivement, avec des inégalités sociales marquées.
  • La quasi-totalité des Français considère l’écologie comme un enjeu prioritaire, mais la préférence pour la maison individuelle reste extrêmement nette (75%). Il est remarquable de constater que les sympathisants EELV aspirent moins à vivre à la campagne que les Français dans leur ensemble.

 

A lire également, l’enquête réalisé par La Fabrique de la Cité pour appréhender l’image qu’ont les Français des villes moyennes.

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